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Tu ne sais par où commencer? Ce petit carnet devrait t'aider! De plus si tu me laisse ton courriel je t'enverrai une fois de temps en temps des trucs et astuces pour une vie plus naturelle.

Carnet 3 étapes
Haaa les bananes

Haaa les bananes

Je répète souvent que je ne mange à peu près que des fruits et des légumes qui viennent du Québec.  Quand j'en parle, il y a beaucoup de réticences!  Je comprends, c'est difficile de changer ces habitudes, on a peur de perdre quelque chose.   

Quand je met dans la balance les petites concessions que cette décision me fait faire et les impacts de la consommation de fruits et légumes de l'étranger, je me dit que je ne vais pas mourir de ne plus manger de bananes mais la planète si on ne fait rien...

 

Si tu ne peux pas envisager ta vie sans bananes, peut-être peux-tu commencer par en manger moins, ne pas les mettre dans des sacs en plastique à l'épicerie: elles ont leur propre emballage! Choisir des bananes bios aura aussi un gros impact sur la façon dont elles sont produite, tant au plan environnemental qu'au plan social et sur le goût!

Tu peux aussi remplacer tes sacs à collation en plastiques jetables par des sacs au motifs de bananes! C'est par ici: https://effetpapillonboutique.com/collections/cuisine/products/sacs-impermeables-banane-singes

 

Voici quelques informations qui pourrait te motiver à commencer à changer ta consommation.  Bonne lecture!

L'importation des bananes au Québec est un processus essentiel pour répondre à la demande constante de ce fruit exotique dans la province. Cependant, derrière ce commerce se cachent des implications écologiques importantes.

Premièrement, le transport des bananes sur de longues distances depuis les régions tropicales où elles sont cultivées, comme l'Amérique latine, génère une empreinte carbone significative. Les bananes sont souvent expédiées par bateau ou par avion vers les marchés nord-américains, ce qui consomme d'importantes quantités de carburant fossile et contribue aux émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

De plus, la culture intensive de bananes dans certains pays tropicaux peut entraîner la déforestation, la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes locaux. Les plantations de bananes nécessitent souvent des pratiques agricoles intensives, telles que l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques, qui peuvent contaminer les sols et les ressources en eau, affectant ainsi la santé des écosystèmes et des populations locales.

Sur le plan social, l'industrie de la banane est également associée à des problèmes tels que les conditions de travail précaires, les salaires bas et les violations des droits des travailleurs dans certains pays producteurs.

Cependant, certaines initiatives visent à atténuer l'impact écologique de l'importation des bananes au Québec. Par exemple, des entreprises et des organisations travaillent à promouvoir le commerce équitable et la production de bananes biologiques, ce qui favorise des pratiques agricoles plus durables et soutient les petits producteurs locaux.

De plus, encourager la consommation de fruits et légumes locaux et de saison peut contribuer à réduire la dépendance à l'égard des importations de bananes et d'autres produits exotiques, ce qui réduit les émissions de carbone associées au transport.
 

Nettement lucratif, le marché traditionnel de la banane est dominé par cinq multinationales qui se partagent 85 % du marché. Bien souvent, ces entreprises contrôlent toutes les étapes de la filière, de la production dans les pays du Sud à la mise en marché au Nord.

Afin de vendre le plus grand nombre de bananes possible à des prix raisonnables, les multinationales font tout ce qu'elles peuvent pour réduire les coûts de production. Ceux qui en écopent sont les travailleurs, qui doivent cultiver leurs bananes dans des conditions difficiles qui ne respectent que rarement l'environnement.

Pour empêcher la propagation de maladies néfastes pour le commerce, d'imposantes quantités de pesticides et de fongicides sont pulvérisées chaque année dans les plantations. À titre d'exemple, une plantation traditionnelle en Amérique centrale reçoit annuellement environ 30 kilos de pesticides par hectare.

Une incroyable quantité de ces pesticides pulvérisés par avion se perd dans l'environnement. Les produits chimiques se retrouvent ainsi dispersés dans le sol et les cours d'eau, affectant la chaîne alimentaire. Aussi, de nombreux travailleurs souffrent de maladies causées par l'utilisation de pesticides, comme des cancers de la peau, des problèmes de stérilité et d'invalidité, ainsi que des anomalies congénitales.

«En tant que consommateur, on se dit souvent que le bio est bon pour notre santé. Mais, si on pense aussi à la santé des producteurs, c'est fou ce que le bio peut changer pour eux! Ça leur permet de travailler dans des conditions beaucoup plus saines et leur qualité de vie en bénéficie grandement», souligne Danielle Marchesseault, cofondatrice d'Équicosta, une entreprise familiale québécoise offrant aux consommateurs des produits de haute qualité, certifiés équitables

À lire absolument! https://www.recettes.qc.ca/chroniques/chroniques-culinaires/article/la-banane-6

https://blogue.iga.net/l-incroyable-epopee-des-bananes-de-la-cueillette-a-votre-assiette/

Sources: https://www.ledevoir.com/environnement/277670/changer-le-monde-une-banane-a-la-fois

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